Kigali, 11 août, 2025 / 10:55 AM
Peu d'attention a peut-être été accordée à certains moments de la 20e Assemblée plénière des évêques catholiques d'Afrique, qui s'est tenue du 30 juillet au 4 août sous l'égide de leur forum commun, le Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM), dans la capitale rwandaise, Kigali.
À travers des photos, nous revenons sur les moments de prière, l'animation des célébrations eucharistiques et les pèlerins lors de la messe de clôture à Notre-Dame de Kibeho, entre autres activités qui ont caractérisé l'Assemblée plénière du SCEAM, qui a réuni 13 cardinaux, plus de 100 archevêques et évêques, des dizaines de membres du clergé, des religieux et des laïcs sélectionnés.
Une intervention lors de l'Assemblée plénière mérite d'être soulignée : le discours du président de l'Association des conférences épiscopales d'Afrique centrale (ACEAC), Mgr José Moko Ekanga.
Le président de l'ACEAC avait pour mission d'expliquer le thème de la 20e Assemblée plénière du SCEAM, « Le Christ, source d'espérance, de réconciliation et de paix : la vision de l'Église, famille de Dieu en Afrique pour les 25 prochaines années (2025-2050) ».
Se référant à l'exhortation apostolique post-synodale du saint pape Jean-Paul II de septembre 1995, Ecclesia in Africa, le membre congolais de la Société des Prêtres de Saint-Sulpice (PSS/Sulpiciens) à la tête du diocèse catholique d'Idiofa en République démocratique du Congo a rappelé la comparaison de l'Afrique avec l'homme volé et blessé dans l'histoire du Bon Samaritain (Luc 10, 30-37). Voici quelques extraits de sa présentation du 1er août.
Le pape Jean-Paul II a dit un jour dans son exhortation post-synodale Ecclesia in Africa : « L'Afrique, hier comme aujourd'hui, est comme l'homme qui descendait de Jérusalem à Jéricho (cf. Lc 10, 30-37). Cet homme est tombé entre les mains de brigands qui l'ont dépouillé, battu et laissé à demi mort. Aujourd'hui, l'Afrique gît à terre, toujours théâtre de violences, de guerres imposées et d'exploitation, au sens propre comme au sens figuré.
« Cette réalité a été récemment mise en évidence lors de la Journée de l'Afrique (25 mai), célébrée par l'Union africaine. À cette occasion, le président du SCEAM, Son Éminence le cardinal Fridolin Ambongo, nous a appelés à devenir les « architectes de l'Afrique que nous voulons ».
Mais de quel type d'Afrique s'agit-il ? C'est une Afrique où les populations sont confrontées aux fléaux de l'injustice, du terrorisme, des conflits, des déplacements, de la traite des êtres humains, de la pauvreté et du manque d'accès aux soins de santé et à l'éducation. Ces paroles du cardinal font écho aux cris et aux préoccupations exprimés par le SCEAM depuis sa fondation. Cependant, plutôt que de nous résigner au désespoir ou au fatalisme, le véritable antidote est la proclamation joyeuse de l'espérance chrétienne.
L'espérance est donc le plus grand cadeau que l'Église d'Afrique et de Madagascar puisse offrir au continent africain et aux îles environnantes. C'est la Bonne Nouvelle que nous sommes appelés à proclamer avec audace à nos divers peuples et au cœur de leurs luttes existentielles.
Au nom de l'ACEAC, nous pensons que le moment est venu pour le SCEAM, alors qu'il se tourne vers les 25 prochaines années, de s'engager sérieusement dans les nouveaux défis auxquels sont confrontés aujourd'hui nos pays et nos Églises africains : vivre ensemble en harmonie, l'accueil des conclusions du Synode sur la synodalité, la pauvreté, la paix et la fin des guerres, la répartition équitable des ressources naturelles, l'intelligence artificielle et les technologies émergentes, la crise environnementale, la postmodernité et ses idéologies, les spiritualités désincarnées et le piétisme naïf, le pacte éducatif, etc.
Il est temps que le SCEAM, en tant que pèlerin de l'espoir, joue, dans la mesure du possible, un rôle décisif dans la réconciliation et la paix entre les peuples, les États africains et leurs dirigeants. « Qu'il est bon, qu'il est agréable pour des frères de vivre ensemble dans l'unité ! » (Ps. 133, 1)
Moments de prière
Des célébrations eucharistiques ont eu lieu à trois endroits : la messe d'ouverture à la paroisse Regina Pacis de l'archidiocèse catholique de Kigali ; la messe quotidienne au Centre de congrès de Kigali (KCC), qui était le lieu de l'Assemblée plénière ; et Notre-Dame de Kibeho, où la messe de clôture a été célébrée.
(L'histoire continue ci-dessous)
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Animation de la messe
Fatigue des pèlerins
Alors que la célébration eucharistique marquant la fin de l'Assemblée plénière du SCEAM qui s'est tenue à Notre-Dame de Kibeho le dimanche 3 août, a commencé en début d'après-midi, le programme du pèlerinage qui a réuni des pèlerins du Rwanda et de la République démocratique du Congo (RDC) voisine comprenait des activités le samedi 2 août.
Les pèlerins qui ont marché depuis le diocèse catholique de Butare au Rwanda jusqu'à Notre-Dame de Kibeho dans le diocèse catholique de Gikongoro, soit une distance d'environ 60 kilomètres, ont visité le sanctuaire marial le 2 août à partir de 17 heures, heure locale.
Une heure plus tard, ils devaient participer à une session de louange et d'adoration, suivie d'une session d'apprentissage à 19 heures. La messe de 20h30 a été précédée d'une session de témoignages.
Les pèlerins ont veillé à partir de 22 heures ; ils ont eu l'occasion de recevoir le sacrement de pénitence avant les activités du 3 août, qui comprenaient la prière du Saint Rosaire, la prière et l'adoration, la catéchèse et des sessions de témoignages qui comprenaient également des présentations de poèmes et de chants.
Une partie des pèlerins était visiblement fatiguée pendant la célébration eucharistique du 3 août ; certains d'entre eux ont trouvé un endroit et le temps de dormir.
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